La petite musique du quotidien

La partition du quotidien commence par quelques notes stridentes et progressives de mezzo forte à forte « tululu » « tululu » « tulululuuu » qui nous obligent à entrouvrir un œil, à nous tourner du côté d’où émane ce bruit infâme, puis à étendre le bras pour appuyer sur la touche qui libérera nos oreilles de ce son. Mais la musique a commencé, le cerveau émerge de sa torpeur, il faut oublier le rêve que l’on faisait juste avant la sonnerie du réveil.

Alors, l’esprit encore tout embrumé, vos membres vous font sortir du lit piano, piano. Mû par une sorte d’automatisme corporel vous sortez de la chambre.

Des notes cristallines proviennent de la salle de bain, tandis qu’un grondement d’eau bouillante et un cliquetis de café en train de couler montent de la cuisine.

Les divers choristes commencent à se chauffer la voix par des salutations puis certains entonnent le chant des conversations.

La vaisselle mise en place pour le petit-déjeuner tinte sur la table. La musique va crescendo.

Sitôt revigorés par le premier repas de la journée les habitants de la maison doivent se mettre au diapason pour ne pas créer de bouchons dans la salle de bains.

Chacun se prépare au rythme des brosses à dents, borborygmes et autres. Parfois des chants s’élèvent plus fort « Tu as encore laissé des cheveux dans le lavabo », « Je n’ai plus rien à me mettre », « Quelqu’un a vu mes clés ? »

Sur toute une semaine la partition n’est pas jouée sans quelques couacs.

Je crois même que certains musiciens (peut-être même l’auteur de ce blog), émergent à peine de leur torpeur lorsqu’ils sortent de la maison, mais chut !

 

 

 

Oxygène

Quoi de mieux pour s’éloigner de la Covid et de la sinistrose ambiante que de prendre de la hauteur et de s’isoler en montagne ?

Cet été nous avons choisi de randonner, « karter » et « rafter » (oui j’invente des verbes, je fais ce que je veux c’est mon blog).

À vrai dire, nous n’étions pas vraiment isolés, mais dès que l’on randonne on est vite seul.

Nul besoin de porter un masque et c’est tant mieux car je ne pourrais plus respirer, j’ai déjà assez de peine à grimper. Et quand on arrive à 3000 mètres l’oxygène se raréfie il faut un petit temps d’adaptation.

Mais, quand on voit le paysage ci-dessous après avoir escaladé l’ultime rocher

alors toutes nos pensées noires se dissipent tel un morceau de sucre dans une tasse de thé.

Pendant 10 jours j’ai apprécié la beauté des Hautes-Alpes et de la Savoie et dégusté ses spécialités.

J’ai fait le plein d’adrénaline, je me suis fait peur, bref j’ai apprécié la vie en essayant d’oublier l’angoisse quotidienne de cette année 2020…

La tête dans le guidon

Le confinement n’a pas que du mauvais bien au contraire. Personnellement, il me donne l’opportunité de lever la tête du guidon.

Depuis des années je travaille sans cesse, prenant très peu de vacances car un travailleur indépendant ne peut pas se permettre de trop s’absenter. Oui, il faut bien payer l’Urssaf, la caisse de retraite, etc. Bref redonner 40% de ce que l’on gagne dans les charges. Souvent je me demande à quoi bon tout cela ? C’est ridicule, ça n’a pas de sens. Mais d’un autre côté j’aime mon métier.

Aujourd’hui, confinement oblige, je peux enfin ralentir, prendre le temps de faire ce que je ne pouvais pas faire d’habitude. Bien sûr, il n’est pas question d’aller faire du shopping, puisque les magasins sont fermés. Et de toute façon cela n’a jamais été ma priorité.

En revanche, j’ai plus de temps pour lire, pour bloguer (vous en avez de la chance), pour finir mon site internet (là c’est plus dur, je procrastine, je n’ai jamais su me mettre en avant), pour mieux travailler mon apprentissage de la guitare et jardiner.

Et puis, je ne sais pas si vous avez remarqué mais c’est fou comme les journées passent vite même quand on a moins de choses à faire.

Parfois cela prend des airs de grandes vacances. Certes je continue à travailler, mon activité s’exerce de toute façon en télétravail, mais je reçois moins de commandes et je peux contempler la nature, écouter pousser les fleurs, admirer les biches qui traversent le champ devant la maison, voir les fleurs jaunes du forsythia laisser la place au vert des feuilles.

Nous nous émerveillons d’avoir une super météo depuis le 17 mars, toute en nous lamentant sur la sécheresse qui s’annonce.

Nous redéfinissons des priorités et prenons du recul sur nos vies « d’avant ». Car oui il y aura bien un avant, et un après, des leçons à tirer sur nos paradoxes individuels, politiques, économiques.

Sur la manière dont nous nous adaptons à la nouvelle donne imposée par le confinement, et sur la manière dont la faune et la flore s’adapte très rapidement et joyeusement à notre absence de pollution due à nos incessants va-et-vient souvent inutiles.

Alors en attendant le déconfinement, en principe le 11 mai, mais pour se déconfiner faut être immunisé, pour être immunisé il faut se faire contaminer, pour se faire contaminer il faut se déconfiner, on s’occupe :

D’un point de vue félin, le confinement c’est top !

 

Petit coup de gueule au passage contre les bipèdes pollueurs lorsque lors de ma brève marche quotidienne je trouve ceci dans un champ :

 

Je suppose qu’une personne capable de se promener avec une canette pleine est à plus forte suffisamment valide pour pouvoir la transporter vide et la mettre dans la poubelle qui va bien.

Ce genre de pollution gratuite et je m’en foutiste me dépasse.

En ce moment mes rêves sont très peuplés, je rêve des foules, de réunions festives ou autres où il y a plein de monde, conséquence de l’absence de contacts sociaux actuelle.

Alors en attendant le 11 mail je retourne à mes rêves.

Coronafinement

1er avril 2020.

Nous sommes encore tous dans notre bocal et ceci n’est pas un poisson d’avril.

Cela fait maintenant 2 semaines que le pays, et la moitié de la planète vit confiné, tous les humains ont reçu la consigne de rester dans leurs bulles intimes, dans leurs aquariums.

Certes il y a des aquariums plus étroits que d’autres. Mais dans tous les aquariums chaque poisson doit apprendre à respecter l’espace des autres poissons.

Au début c’était presque bienvenu, comme des vacances anticipées pour les adultes aussi, les ados quant à eux avaient la banane quand ils ont appris que Macron avait décidé de fermer les écoles, collèges, lycées et université pour 15 jours. C’était un rêve qui devenait réalité, ce fol espoir des matins d’hiver où l’enfant imagine qu’il a tellement neigé durant la nuit qu’il ne pourra pas aller à l’école (rêve de plus en plus vain avec le réchauffement climatique). Mais le rêve s’est vite transformé en galère, voire en cauchemar car les cours continus et l’on ne peut plus voir les copains, si ce n’est sur instagram, WhatsApp, Skype et autres réseaux.

Nous ne pourrons plus voir les êtres qui nous sont chers avant longtemps, la nouvelle est tombée, Pâques se vivra confiné, point de réunions familiales. Le nouvel adage est : « loin des yeux, loin du Covid19 ».

Désormais aller faire ses courses se transforme en opération commando.

Certains croient même que le virus sera dans l’air qu’ils respireront et les médias ne démentent même pas une telle ineptie.

Le confinement nous met face à nous même, à la vie que nous avons choisie, aux êtres qui la partagent. Il a l’avantage de nous permettre de retisser des liens, de prendre enfin le temps de vivre, de contempler, de se poser, de jouer plus, de faire les travaux que l’on n’avait jamais le temps de faire, …comme de repeindre son couloir, mais en fait on ne peut pas car le magasin de peinture est fermé, c’est ballot on ne peut pas aller acheter les pots. Et comment tisser des liens avec un ado qui ajoute au confinement en vigueur le confinement volontaire dans sa chambre ?

La pandémie a eu le mérite de permettre aux hommes d’arrêter leur course folle quotidienne. Et la nature s’en réjouit. La pollution a nettement baissé dans les grandes villes. Les chinois ont revu la couleur du ciel, c’est quand même dingue de se dire cela. Dingue d’avoir atteint un seuil de pollution qui fait qu’une partie de l’humanité vit dans le gris et le brouillard en permanence. Depuis quelques jours des animaux commencent à se promener dans les villes désertées, on a vu des sangliers dans les rues de Barcelone, un puma au Chili, des canards dans les rues de Paris, etc. La nature reprend ses droits, enfin libérée de ses nuisibles, c’est-à-dire : nous.

Cette pandémie permettra de recentrer nos valeurs humaines. Nous redécouvrons la solidarité, oui nous sommes tous liés, oui tous le monde est concerné et les frontières ne servent à rien. Nous nous tournons vers la production agricole et les produits locaux, et paradoxalement nous apprenons à connaître nos voisins.

Alors on se dit que nous ne pouvons pas sortir neutre d’une telle expérience, et reprendre le cours des choses comme avant, économiquement, politiquement surtout. Mais en tirerons nous vraiment des leçons ?

Visiteurs indésirés

Lorsque je suis rentrée chez moi, ce soir de février tout était allumé, notamment la terrasse ce qui est très inhabituel en hiver.

Une voiture de gendarmerie était garée devant la maison est J. était en train de raccompagner deux gendarmes qui partaient.

Il ne me fallut pas longtemps pour comprendre ce qui s’était passé ce mercredi entre chien et loup.

La maison, cet havre de paix, cet home sweet home, cet endroit où l’on peut relâcher les tensions que la vie sociale nous imposent, était sens dessus dessous. La porte-fenêtre avait été brisée par un bélier (ils étaient bien équipés les gars), du verre jonchait le sol de la cuisine, la table, le plan de travail, les placards étaient ouverts retournés, les tiroirs vidés, mais le pire c’était les chambres. Elles avaient toutes été retournées, même celles des enfants. Sur au milieu de notre lit il y avait mon meuble de chevet renversé, les draps étaient couverts de boue car les cambrioleurs étaient montés dessus pour retirer un cadre pendu au mur, où plutôt pour envoyer valser le cadre par terre, on se sait jamais des fois qu’il y ait un coffre fort caché derrière.

Mais derrière nos cadres ou nos photos il n’y a qu’un mur.

Dans nos tiroirs il n’y ni or ni argent.

Alors une fois le choc, passé, j’ai ramassé les vêtements qui étaient par terre, j’ai remis le meuble renversé sur le lit à sa place. J’ai changé les draps, et nettoyé.

Je n’ai pas rangé mes bijoux puisqu’ils avaient tout pris même ceux sans valeur.

Nous avons balayé le verre cassé, puis passé plusieurs fois l’aspirateur, c’est fou comme le verre se répand partout.

J. a cartonné est scotché le trou fait dans la fenêtre.

Aujourd’hui plus d’un mois après cette fenêtre n’a encore pas été remplacée, sa vue me heurte tous les matins.

Mes ces cambrioleurs absolument pas gentlemen, ne pouvaient prendre l’essentiel.

Ils ne pouvaient emmener la vue que nous avons depuis cette maison, ces levers et couchers de soleil flamboyants dont nous nous régalons, où la vue des biches qui traversent le champ voisin.

Mes diamants ce sont les étoiles qui brillent au firmament et que je ne me lasse pas d’admirer, mon or il est brun et c’est mon potager.

Ils n’ont pris ni ma joie de vivre, ni la musique et l’amour que j’ai dans le cœur.

Ils ont juste encore atténué la foi que j’essaye de garder en la nature humaine.

 

Guédelon

Au pays des châteaux et châteaux forts, au pays des citadelles de Vauban,

 

en l’an 1997, un projet fou à vu le jour.

Des gens ont eu l’idée de reconstruire un château fort avec les techniques du moyen-âge.

Ce chantier médiéval se trouve au cœur de la Bourgogne non loin d’Alésia, célèbre pour son oppidum et son siège.

Si vous passez par-là vous verrez la statue de Vercingétorix et si vous visitez le muséoparc vous apprendrez que contrairement à nombre de nos croyances bien ancrées, notamment par les BD d’Astérix et autres illustrations de nos livres d’histoire, les gaulois ne portaient sans doute pas la moustache, car de récentes découverte archéologiques montrent qu’ils avaient déjà de quoi se raser. Psychologique j’ai mis quelques jours à me remettre d’une telle révélation.

Le chantier médiéval de Guédelon est 100% organisé selon les techniques du moyen-âge. Et en visitant ce site, nous découvrons que l’homme du 21ème siècle n’est pas vraiment dans le progrès.

Au moyen-âge, plus un château affichait des signes extérieurs de richesse (pierre utilisée et type de construction) plus il était susceptible d’être attaqué, les nobles de l’époque évitaient donc de blasonner plus haut que leur écu (celle-là n’est pas de moi mais du guide qui nous a fait la visite guidée, qui mérite un hommage)

 

Aujourd’hui nous aimons visiter des villes chargées d’histoire. Nous nous sentons tout petit devant les cathédrales, pyramides, forteresses et châteaux Nous admirons ces constructions sachant que les techniques de ces temps anciens étaient loin d’être aussi élaborées que les nôtres

Et pourtant, les techniques étaient astucieuses, subtiles.

Aujourd’hui que faisons nous de durable ? Dans quelques centaines d’années que restera-t-il de nos bâtiments types IKEA, centres commerciaux Nous construisons des structures en tôles, sitôt construites sitôt démontées, puis remontées, et ainsi de suite. Rien n’est projeté sur le long terme

En matière d’environnement durable nos ancêtres avaient tout compris et il nous reste à réinventer la roue

Hommes land

Enfant j’ai toujours été fascinée par les globes terrestres, leurs belles couleurs avec une nette dominante bleue, leur luminosité la nuit lorsque l’on actionnait leur interrupteur. Sur le globe de mon enfance, je vois des pays qui n’existent plus aujourd’hui, tel que la Yougoslavie, et je pense à l’impermanence des choses.

Il y a une dizaine d’années j’ai découvert un outil encore plus fascinant, Google Earth. Avec ce logiciel j’ai la Terre à portée de ma souris. Lorsque j’ouvre Google Earth notre planète, bleue certes, mais plutôt bleu foncé ici, apparaît dans toute sa rondeur, et lorsque je zoome sur une ville je me sens tel un cosmonaute qui pénètre progressivement dans l’atmosphère terrestre jusqu’à atterrir à l’endroit voulu. Je suis toujours autant émerveillée de découvrir le vaste monde du bout de mon curseur. Sa petite flèche pointe des destinations qui me font rêver, je joue à faire tourner la Terre, j’inspecte ses failles, ses montagnes, ses déserts, ses forêts, ses plages, les couleurs nuancées de ses mers et océans. La zone du globe où l’eau est la plus claire se trouve autour des Bahamas, cet archipel paradisiaque qui a été terriblement dévasté il y a quelques jours par un ouragan qui non seulement a renversé les maisons mais aussi soulevé des tombes. Et peut-être que je repense à l’impermanence des choses.

Et puis, je pense à tous ces être humains qui peuplent la Terre, à tous ceux dont j’ai pu croiser la route dans les quelques pays que j’ai visités, pourquoi croise-t-on tels personnes plutôt que d’autres ? Et là je dirais qu’il n’y a pas de hasard. C’est le Mektoub.

Je pense à tous ces destins, qui se croisent, se recroisent, s’éloignent ou se rapprochent, en une danse incessante sur la surface d’une planète occupée par 70% d’eau. Vu de mon pointeur qui domine le globe nous ne sommes que des fourmis s’agitant sur cette Terre, vu à distance nous la maltraitons souvent en la bétonnant à outrance.

Sur cette Terre cette semaine une île vient d’être rayée de la carte par l’US Air Force, des scientifiques ont réussi à faire rajeunir des cellules faisant les hommes rêver d’être un jour tel Benjamin Button, où immortels ; mais ce serait un cauchemar pour cette Terre.

De Castille en Navarre

Voici la suite de mon périple Ibérique, plutôt roots qu’urbain.

Après les Asturies place à la région de Castille et Léon. Quelle surprise d’entrer dans une région vaste et peu peuplée. En France, je ne me sens plus jamais seule, même quand on cherche à s’isoler dans la nature il y a toujours quelqu’un, toujours des gens partout. Eh bien, en Castilla y Leon (oui je préfère le dire en V.O.) on peut faire des kilomètres sans creuser un bipède. Cela fait un bien fou. Nous avons tous besoin de nous régénérer et le bruit, la foule, les sollicitations permanentes nous usent, nous épuisent et nous empêchent de nous ressourcer.

Cette région regorge de barrages et donc d’immenses étendues d’eau.

Il y a également un bois millénaire aux arbres aux troncs torturés conférant à lieu un air de conte fantastique.

 

Vous rêvez de visiter les parcs de l’Ouest américain, mais n’en avez pas les moyens, où ne voulez pas allez si loin dans un soucis de réduire votre empreinte carbone. Il existe en Navarre un étrange désert qui rappelle énormément les paysages de l’Utah ou d’Arizona. Ce sont les Bardeñas Reales. Cet endroit est préservé car c’est en grande partie une zone militaire.

Place aux photos.

Paradis naturel

Cette été nous avons repris le mode camping-car pour faire un périple en Espagne.

L’Espagne que j’aime n’est pas celle des côtés bétonnées à outrance durant le franquisme. Je fuis des lieux tels que Benidorm.

L’Espagne que j’aime, c’est celle que je te présente ici ami lecteur.

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Après une première halte à la dune du Pilat…

Nous avons rejoint le Pays Basque espagnol où nous avons dégusté les fameux pintxos de San Sebastian et admiré la saisissante architecture du musée Gugghenheim de Bilbao.

Bon, je n’ai pas pris de photos des pintxos, j’avais trop faim 🙂

Après le tourisme urbain nous avons rejoint la montagne. Les Picos de Europa nous attendaient pour une première randonnée.

 

Los lagos de Saliencia valaient vraiment la peine de faire quelques kilomètres en plus.

Le slogan des Asturies est « Asturias paraiso natural ». Elles le sont, les Asturies offrent, la mer, la montagne, et une nature préservée, où l’on peut encore randonner sans tomber sur une foule d’autres randonneurs, ce qui sied à mon côté sauvage. Car oui, j’abhorre aussi les ascensions à la queue leu-leu comme celles du Mont Blanc. Je n’ai aucune envie de faire une ascencion qui reste quand même une prouesse physique risquée, avec vue sur une paire de fesses devant-moi, l’idée que quelqu’un derrière-moi ait vue sur mes fesses, et arriver au sommet pour y passer 2 minutes faire un selfie vite fait et redescendre.

En redescendant de Saliencia nous avons changé de région pour passer en Castilla y Leon.

À suivre…

Avens et gorges

Cet endroit s’appelle le baiser de l’ours et du lion. Pas de panique si vous y voyez autre chose toute interprétation étant libre en ce domaine la nature ne manque pas de poésie quand on la laisse tranquille. Cette érection rocailleuse se trouve dans la bois de bois de Paiolive, en Ardèche, dont la particularité est de n’avoir jamais été taillé, déboisé, reboisé, etc. La nature y est intacte et vit sa vie depuis bien avant mon arrière arrière grand-mère.

Quand le soleil se fait trop intense et nous rend tout mou, l’Ardèche regorge d’Avens et de grottes où l’on peut se rafraîchir.

Voici quelques images de l’Aven d’Orgnac

Le trou d’origine par lequel l’aven a été découvert.

 

Les fameux canoës des gorges de l’Ardèche. Malheureusement les canoës frottent souvent sur les cailloux car l’eau se fait rare et nous étions seulement fin mai.

Encore un lion…