Guédelon

Au pays des châteaux et châteaux forts, au pays des citadelles de Vauban,

 

en l’an 1997, un projet fou à vu le jour.

Des gens ont eu l’idée de reconstruire un château fort avec les techniques du moyen-âge.

Ce chantier médiéval se trouve au cœur de la Bourgogne non loin d’Alésia, célèbre pour son oppidum et son siège.

Si vous passez par-là vous verrez la statue de Vercingétorix et si vous visitez le muséoparc vous apprendrez que contrairement à nombre de nos croyances bien ancrées, notamment par les BD d’Astérix et autres illustrations de nos livres d’histoire, les gaulois ne portaient sans doute pas la moustache, car de récentes découverte archéologiques montrent qu’ils avaient déjà de quoi se raser. Psychologique j’ai mis quelques jours à me remettre d’une telle révélation.

Le chantier médiéval de Guédelon est 100% organisé selon les techniques du moyen-âge. Et en visitant ce site, nous découvrons que l’homme du 21ème siècle n’est pas vraiment dans le progrès.

Au moyen-âge, plus un château affichait des signes extérieurs de richesse (pierre utilisée et type de construction) plus il était susceptible d’être attaqué, les nobles de l’époque évitaient donc de blasonner plus haut que leur écu (celle-là n’est pas de moi mais du guide qui nous a fait la visite guidée, qui mérite un hommage)

 

Aujourd’hui nous aimons visiter des villes chargées d’histoire. Nous nous sentons tout petit devant les cathédrales, pyramides, forteresses et châteaux Nous admirons ces constructions sachant que les techniques de ces temps anciens étaient loin d’être aussi élaborées que les nôtres

Et pourtant, les techniques étaient astucieuses, subtiles.

Aujourd’hui que faisons nous de durable ? Dans quelques centaines d’années que restera-t-il de nos bâtiments types IKEA, centres commerciaux Nous construisons des structures en tôles, sitôt construites sitôt démontées, puis remontées, et ainsi de suite. Rien n’est projeté sur le long terme

En matière d’environnement durable nos ancêtres avaient tout compris et il nous reste à réinventer la roue